School does not stop !

Help us educate 1,000 flood-affected children.

In short: the rising waters in the basins of southern Chad created floods in the most disadvantaged neighborhoods, south of N'Djamena. About 30 schools are now flooded. There are therefore more than 2,000 children who find themselves out of school, exposed to exploitation and abuse in an emergency situation because displaced families have settled in makeshift camps. Due to the urgency of basic needs, no education initiative has emerged so far and it will take at least 4 months before a relatively normal resumption of school activities.

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Aidez nous à scolariser 1 000 enfants victimes d'inondations.

En bref : la montée des eaux des bassins du sud Tchad a créé des inondations dans les quartiers les plus défavorisés, au sud de N'Djaména. Environ 30 établissements scolaires sont aujourd'hui inondés. Ce sont donc plus de 2000 enfants qui se retrouvent déscolarisés, exposés à l’exploitation et la maltraitance en situation d'urgence car les familles déplacées se sont installées dans des camps de fortune. En raison de l'urgence des besoins fondamentaux, aucune initiative pour l’éducation n’a vu le jour jusqu’aujourd’hui et il faudra attendre au moins 4 mois avant une reprise relativement normale des activités scolaires.

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Objectifs

Objectif général : assurer à 1 000 enfants sinistrés le droit fondamental qu’est l’éducation en leur garantissant une continuité pédagogique.

Objectifs spécifiques :

- Contribuer à assurer une continuité pédagogique à la communauté éducative sinistrée en particulier l’enfant

- Créer un cadre serein et bienveillant, mobilisant le matériel et les ressources humaines nécessaires à cette continuité pédagogique

- Prévenir les impacts psychosociaux négatifs en aidant les enfants sinistrés à se remettre de cette expérience douloureuse et inédite

- Prévenir l’exploitation et la maltraitance des enfants en situation d’urgence

Présentation

Nous collectons un fonds pour établir un établissement scolaire en zone d’urgence. L’idée de l’urgence d’une continuité pédagogique est née du fait que des milliers d’enfants ne vont plus à l’école parce que les établissements scolaires situés dans leurs quartiers sont inondés. En effet, depuis début septembre, des milliers de familles se sont retrouvées sans abris à la suite de la montée des eaux du Chari et du Logone, inondant les quartiers défavorisés au sud de N’Djaména (Walia, Toukra, Ngone Mba, Kabé et Ndjimangali), situés au sud de la Capitale. Selon l’Institut de Recherche pour le Développement, le 18 octobre dernier, le fleuve Chari a atteint 8,01 mètres, niveau jamais atteint depuis 1961.

Contexte et justification

Contexte hydrographique

La saison pluvieuse de cette année est particulièrement soutenue. L’abondance des eaux a dépassé les prévision faites par les hydrographes depuis le mois de mai. Cette situation couvre en partie le Sahel central et particulièrement le Tchad, depuis le sud du pays jusqu’à la capitale. A N’Djaména, les inondations sont en cours dans les quartiers du sud de la ville qui sont des quartiers inondables. Il s’agit de Walia, de Toukra, Ngone Mba, Kabé et de Ndimangali qui sont situés dans la plaine inondable se trouvant entre les fleuves Chari et Logone. Il faut s’attendre à une inondation très soutenue puisque les eaux continuent de monter depuis les bassins du sud. Le temps de transfert des eaux étant de 2 à 3 semaines, les habitants des quartiers inondés sont inquiets quant à l’ampleur que la crue risque d’atteindre s’il continue de pleuvoir au sud du pays.

Contexte politique

« Nous avons alerté, fin août, début septembre, que cette année allait être difficile au niveau des inondations. Tout de suite, les scientifiques de l’Institut de Recherche pour le Développement et de l’université de N’Djaména ont alerté les autorités tchadiennes, à savoir la mairie de N’Djaména pour pouvoir aider à maintenir les digues, évaluer les travaux à faire pour ralentir les eaux et protéger les quartiers. Ensuite, nous avons alerté toutes les autorités tchadiennes pour qu’elles prennent les dispositions en fonction de l’ampleur de la crue pour mettre en place des plans d’évacuation des populations et de leur mise en sécurité autant que possible compte tenu du fait que la ville était déjà fortement affectée par les crues pluviales. Donc les populations font face à la crue de la saison des pluies et à la montée des eaux des bassins du sud. », Florence Sylvestre, Directrice de Recherche de l’Institut de Recherche pour le Développement à N’Djaména.

Finalement, les populations ont été envahies par les eaux. Plus de 2 000 familles se retrouvent dans des abris de fortune installés dans des camps qui risquent aussi d’être envahis pars les eaux. Les autorités tchadiennes sont intervenues de manière ponctuelle pour apporter des vivres ou évacuer certaines familles. L’une des raisons de la réponse tardive des autorités à cette crise est le Dialogue national inclusif et souverain qui a eu lieu pendant la montée des eaux. L'instabilité politique actuelle pourrait ralentir une réponse efficace des autorités.

Contexte éducatif

La montée des eaux a occasionné la fermeture de près de 30 établissements scolaires. Ce sont donc environ 2 000 enfants et adolescents qui se retrouvent privés de formation et exposés à l’insécurité et diverses formes d’exploitation. En raison de l'urgence des besoins fondamentaux, aucune initiative pour l’éducation n’a vu le jour jusqu’aujourd’hui et il faudra attendre au moins 4 mois avant une reprise relativement normale des activités scolaires.

À quoi servira la collecte ?

La collecte servira à :

- Construire 10 tentes en matière végétale pouvant contenir chacune deux classes : 5 tentes pour le primaire et 5 tentes pour le collège et le lycée

- Recruter 25 enseignants bénévoles, 10 pour le primaire et 15 pour le collège et le lycée

- Acquérir du matériel et des ressources pédagogiques

- Fournir aux enfants des fournitures scolaires

- Transporter les enfants des camps de déplacés au site du projet

- Mettre en place une bibliothèque

- Installer des jeux dans la cour de récréation du primaire

Contribution de l’organisation :

- 5 enseignants bénévoles

- Mettre en place une bibliothèque

- Matériel et ressources pédagogiques