Help, Aidez à Gaza, Abeer, handicapée à survivre
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Abeer will remain in Gaza, but she needs our help to regain her dignity and a minimum of comfort. Abeer is deprived of all the equipment to help the disabled. Everything was destroyed in the bombings. Abeer is a prisoner, but she doesn't just have one prison. She has several. She lives in a disabled wheelchair. Her legs have never worked. The toxic gases breathed by her pregnant mother attacked her child's body. As a child, during the 2014 war, shrapnel deeply wounded her feet. Shrapnel also hit her lungs. Abeer is trapped inside her body. Abeer is trapped in Gaza.
Before 7 October 2023, I lived in a house in Gaza City in the Shujaiya district. My life was good and my house was adapted to my disability. At the entrance to the house, there was a suitable place for a wheelchair to enter, and the doors were wide enough to let my electric wheelchair through. As for my bedroom, it was very independent from the rest of the house because it contained everything I needed.
It had special facilities for the disabled . One area was dedicated to my electric car and another to my manual wheelchair. A large window overlooked the street and nature. My medical bed was comfortable for me. I was completely independent. Watch my life before on Youtube
Since 7 October. The bombings destroyed my house, my wheelchairs, my medical bed and my spinal column supports. My father died before my eyes. My life died. I've only left my refuge 3 times in 5 months. I'm in constant pain, I don't have a mattress, I sleep on the floor. Going to the toilet is an ordeal.
This fund will be used to buy :
- essential hygiene products to keep me in the family environment
-a mattress
-clothing adapted to my disability.
-spinal supports
Disabled people are even more vulnerable in wartime. Every movement requires help, every change of position requires help; getting in and out of bed, going to the toilet, washing.
Abeer was self-sufficient before 7 October, now she is 100% assisted. In summer, the heat is unbearable in the tented camp. The wheelchair struggles to make headway on the sandy ground.
It's my turn to introduce myself:
Yves Khatchatriantz. I'm a member of the UJFP (Union of French Jews for Peace). The small Puisaye-Forterre group of the UJFP sponsors Abeer and his family. Abeer is in particular distress, which is why we have launched this fundraising campaign. Abeer needs to regain a minimum of independence.
Any unspent funds will be sent to Abeer via our usual channel, which we use every week.
Abeer and his family currently live in Deir Al-Balah around the school.
Food distribution in Deir Al-Balah school
I am a displaced person. The Israeli army bombed our beautiful family home and then forced us to leave our town. We fled without taking anything with us. I didn't do anything wrong. If I've done something wrong, tell me what?
I can't stand living like this. The days are so long and so worrying
I feel as if everything here is suffocating me.
The night is an ordeal. I can't sleep on the floor without a mattress. The pillow is stiff as if I were sleeping on stones. I can't sleep because the noise from the planes is terrifying and the explosions never stop. I wish I could sleep for an hour at a time.
I can't go to the toilet because it's too high and the other one is a Turkish-style toilet that I can't squat on and it's very dirty. There are far too many people for so few toilets and the drains are clogged. The smells are unbearable.
I live in a plastic tent where the temperature is too high. I can't stand the excessive heat.
Water is scarce, hard to come by, unhealthy and causes illness.
I have difficulty getting around the tent in a wheelchair on sandy ground.
My brother helps me and carries me, although I wasn't used to asking anyone for help, because I was autonomous in every aspect of my life.
In our house, my bedroom was fully equipped with everything I needed. My electric car helped me get around.
Believe me, I can't take it any more.
The war is killing Abeer, not just with the missiles, but also because all my basic needs are no longer available: no clothes, no bed, no electric chair, no water, little food, no hygiene, no shelter, and my father, who supported me, was killed by the occupiers. The misfortune is for all of us Gazans. But why? Why is this happening? Why so much misery?
We have nothing left but the hope of a better world and the knowledge that we have friends with you who support us. You are our only window to the outside world, to a world where it doesn't rain bombs.
Don't forget us.
VERSION FRAN9AISE------------------------------------------
Abeer restera à Gaza, mais Abeer à besoin de notre aide pour retrouver sa dignité et le minimum de confort. Abeer est privée de tout le matériel d’aide aux handicapés. Tout a été détruit dans les bombardements Abeer est prisonnière mais elle n’a pas qu’une seule et même prison. Elle en a plusieurs. Elle vit en fauteuil roulant d’handicapée. Ses jambes n’ont jamais fonctionné. Les gaz toxiques respirés par sa mère enceinte ont attaqué le corps de l’enfant. Dans son enfance, durant la guerre de 2014, des éclats d’obus ont blessé profondément ses pieds. Un éclat a aussi atteint ses poumons. Abeer est enfermée dans son corps. Abeer est enfermée dans Gaza.
Avant le 7 octobre 2023, j’ habitais dans une maison à Gaza City dans un quartier Shujaiya Ma vie était belle .Ma maison était adaptée à mon handicap. À l'entrée de la maison, il y avait un endroit approprié pour entrer en fauteuil roulant .Les portes de la maison étaient assez larges pour laisser passer mon fauteuil électrique. Quant à ma chambre, elle était grande indépendante du reste de la maison car elle contenait tout ce dont j’avais besoin.
Il avait des commodités spéciales pour handicapé .. Un endroit était dédié à ma voiture électrique et un autre, au fauteuil manuel. Une grande grande fenêtre surplombait la rue et la nature. Mon lit médicalisé était confortable pour moi . J’étais entièrement autonome. Regarder ma vie d'avant sur Youtube
Depuis le 7 octobre. Les bombardements ont détruit ma maison, mes fauteuils roulants, mon lit médicalisée, mes maintiens de la colonne vertébrale. Mon père est mort devant mes yeux. Ma vie est morte. Je suis sortie que 3 fois de mon refuge en 5 mois. Je souffre constamment, je n'ai pas de matelas, je dors sur le sol. Aller au toilettes est un calvaire
Cette cagnotte servira à l’achat :
- des produits d'hygiène essentiels pour me maintenir dans le milieu familiale
-d'un matelas
-de quelques vêtements adaptés au handicap.
-des maintiens de la colonne vertébrale
Les personnes handicapées sont encore plus vulnérables en temps de guerre. Tous les déplacements demandent de l'aide, tous les changements de position demandent de l'aide.; se coucher, se lever, aller aux toilettes, se laver.
Abeer était autonome avant le 7 octobre, Abeer est à 100% assistée. En été, la chaleur est insupportable dan le camp de toile. Le fauteuil roulant avance difficilement sur le sol .sableux.
A mon tour de me présenter:
Yves Khatchatriantz. Je suis adhérent à l'UJFP (Union des juifs de France pour la Paix) Le petit groupe de Puisaye-Forterre de l'UJFP, parraine, Abeer et sa famille. Abeer et particulièrement en détresse, c'est pour cette raison que nous avons lancé cette cagnotte. Abeer doit retrouver un minimum d'autonomie.
Les fonds non dépensés seraient envoyés à Abeer par notre circuit habituel que nous utilisons chaque semaine.
Actuellement Abeer et sa famille vivent à Deir Al-Balah autour de l'école
Distribution de nourriture dans l'école de Deir Al-Balah
Je suis une déplacée. L’armée israélienne a bombardé notre belle maison familiale et ensuite cette armée nous a forcés à quitter notre ville. Nous nous sommes enfuis sans rien emporter. Je n’ai rien fait, je n’ai commis aucune faute. Si j’ai commis une faute, dite-moi laquelle.?
Je ne supporte pas de vivre comme ça. Les journées sont longues et si inquiétantes
J'ai l'impression que tout m'étouffe ici.
La nuit est une épreuve. Je ne peux pas dormir sur le sol, sans matelas. L'oreiller est raide comme si je dormais sur des pierres. Je ne peux pas dormir parce que le bruit des avions est terrifiant et que les explosions ne s'arrêtent jamais. J'aimerais pouvoir dormir une heure d'affilée.
Je ne peux pas aller aux toilettes. parce qu'elles sont trop hautes et que l'autre est une toilette à la turc sur laquelle je ne peux pas m'accroupir et c'est très sale. Il y a bien trop de monde, pour si peu de toilettes et les canalisations sont engorgées. Les odeurs sont insupportables.
Je vis dans une tente en plastique où la température est trop élevée. Je ne supporte pas cette chaleur excessive.
L’eau est rare, il est difficile de s’en procurer, elle est malsaine et provoque des maladies.
J’ai des difficultés à me déplacer dans la tente en fauteuil roulant sur un sol sableux.
Mon frère m'aide et me porte, bien que je n'ai pas eu l'habitude de demander de l'aide à quiconque, car j'étais autonome dans tous les actes de ma vie.
Dans notre maison, ma chambre était entièrement équipée de tout ce dont j'avais besoin. Ma voiture électrique m'aidait à me déplacer.
Croyez-moi, je n'en peux plus.
La guerre tue Abeer, non seulement avec les missiles, mais elle me tue aussi parce que tous mes besoins essentiels ne sont plus disponibles: Pas de vêtements, pas de lit, pas de fauteuil électrique, pas d'eau, peu de nourriture, pas d'hygiène, pas d'abri, et mon père, qui me soutenait, a été tué par l'occupant. Le malheur est pour nous tous gazaouis. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi tant de malheurs?
Nous n’avons plus rien que l’espoir d’un monde meilleur et de savoir que nous avons avec vous des ami(e)s qui nous soutiennent. Vous êtes notre seule fenêtre sur l’extérieur sur un monde où il ne pleut pas de bombes
Ne nous n’oubliez pas.
Organizer
Yves Khatchatriantz
Organizer
Thury