Art Conservators for Truth and Reconciliation
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Update: May 7, 2021
To date, a total of $2,610 has been donated and has helped get the Canadian Association for Conservation of Cultural Property’s (CAC) (R)econciliation Working Group (RWG) off the ground! Thank you for your generosity! Funding to date has contributed to OCAP® training for RWG members, an inaugural public roundtable discussion, and a cultural safety workshop for CAC membership (forthcoming this summer).
Mise à jour: 7 mai 2021
À ce jour, un total de 2 610 $ a été versé à cette campagne et a aidé à faire décoller le Groupe de travail sur la (ré)conciliation (GTR) de l’Association canadienne pour la conservation et la restauration des biens culturels (ACCR)! Merci de votre générosité! Le financement nous a permis d’offrir la formation OCAP® à des membres du GTR, d’organiser un panel public (pendant la conférence de l’ACCR en mai 2021) et un atelier sur la sécurité culturelle pour les membres de l'ACCR (à venir cet été).
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The RWG has been implemented by the CAC to keep pace with United Nations Declaration on the Rights of Indigenous People (UNDRIP) and the Truth and Reconciliation Commission’s (TRC) Calls to Action by developing a formal position for the CAC membership on the care of materials of Indigenous origin, and to reflect this position in CAC documents, including the official Code of Ethics and Guidelines for Practice.
Le Groupe de travail sur la réconciliation (GTR) a été créé par l’ACCR pour répondre à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) en élaborant une position officielle pour les membres de l’ACCR en ce qui a trait à la conservation du patrimoine matériel autochtone, et en reflétant cette position dans les documents de l’ACCR, y compris dans Le Code de déontologie et Guide du praticien.
Aspirations of the RWG are:
1. to confront discriminatory frameworks on which modern conservation practice was built by expanding CAC professional standards to recognize, respect, and defer to Indigenous perspectives in cultural preservation;
2. to establish a pragmatic and equitable framework for collaborative practice in the care and preservation of Indigenous cultural heritage held in public and private collections, including practical guidelines to provide access to collections and facilitate repatriations, as well as to clarify the roles and responsibilities of conservators in caring ethically for Indigenous belongings and ancestral remains.
Please visit the RWG website for more information.
Les aspirations du GTR sont de...
1. Lutter contre les cadres discriminatoires sur lesquels la pratique moderne de la conservation-restauration est construite en élargissant ses normes professionnelles pour reconnaître, respecter et se référer aux perspectives autochtones en matière de préservation culturelle;
2. Établir un cadre pragmatique et équitable pour une pratique collaborative de la conservation-restauration de l’héritage culturel autochtone dans les collections publiques et privées, incluant des directives pratiques pour l'accès aux collections et la facilitation des restitutions ainsi qu’une description des rôles et responsabilités des restaurateur·rice·s quant au soin éthique des biens et des restes humains ancestraux autochtones.
Veuillez visiter le site web du GTR pour plus d'informations.
Transforming our profession requires a fundamental rethinking of the settler-colonial framework out of which modern conservation has developed. For existing conservation frameworks to meaningfully include Indigenous perspectives the profession must begin to dismantle its discriminatory bias and include intangible (living) heritage as a preservation priority. The act of conserving an object for loan, research, or exhibition in a museum or private collection does not occur in a vacuum. It is not without far-reaching consequences. Acknowledging this requires an understanding of the harm current conservation practices could be doing to Indigenous Peoples who have experienced dispossession, and an acknowledgment of the interconnectedness of these cultural objects with land, language, health, well-being, food-ways, stories, and other cultural and spiritual practices. This project is only the beginning of that larger transformation. To address the need for the conservation profession to comply with UNDRIP and the TRC, the profession must first engage First Nations, Inuit, and Métis Peoples, who are themselves the rightful owners and caretakers of their cultural heritage, for their perspective on the ways in which the conservation profession reinforces harmful settler-colonial frameworks, and how we can begin to fix our mistakes.
All funds raised on this platform will go towards paying Indigenous speakers, facilitators, and collaborators, until we secure large scale grants to move forward with RWG work and activities.
La transformation de notre profession exige de repenser fondamentalement le cadre colonial dans lequel la restauration-conservation s'est développée. Pour que la conservation telle qu’elle existe aujourd’hui inclue de manière significative les perspectives autochtones, la profession doit commencer à démanteler ses partis pris discriminatoires et à faire du patrimoine immatériel (vivant) une priorité. La conservation d'un objet pour un prêt, pour la recherche ou pour la mise en valeur dans un musée ou une collection privée ne se fait pas en vase clos et n’est pas sans conséquence. Pour le reconnaître, il faut comprendre le préjudice que les pratiques de conservation actuelles causent aux peuples autochtones qui ont été dépossédés de leurs biens et reconnaître l'interconnexion des objets culturels avec la terre, la langue, la santé, le bien-être, les modes d'alimentation, les histoires et les autres pratiques culturelles et spirituelles. Ce projet n'est donc que le début d’une transformation de grande envergure.
Tous les fonds recueillis sur cette plateforme serviront à rémunérer des conférencier·ères, des facilitateur·rices et des collaborateur·rices autochtones, jusqu'à ce que nous obtenions les subventions importantes nécessaires pour faire avancer le travail et les activités du GTR.
Marissa Monette, restauratrice, examine une ceinture fléchée huronne-wendat (crédit photo: National Gallery of Canada)
Please consider contributing to this essential project. Please share this GoFundMe on social media! Thank you for your support!
Nous vous sommes reconnaissant·e·s de considérer contribuer à ce projet important et nécessaire. S’il vous plaît, partagez cette campagne GoFundMe sur vos médias sociaux! Merci infiniment pour votre support!
The Canadian Association for Conservation of Cultural Property (CAC) represents conservation professionals who work throughout the traditional territories of First Nations, Métis and Inuit peoples across Canada. The CAC wishes to express gratitude on behalf of all its members for the opportunity to live and work on these lands, and acknowledges the location of its secretariat on the traditional, unceded territories of the Algonquin nation.
L’Association canadienne pour la conservation et la restauration des biens culturels (ACCR) représente des professionnel·le·s de la conservation-restauration actif·ive·s dans les territoires traditionnels des Premières Nations, des Métis et des Inuits partout au Canada. L’ACCR désire exprimer au nom de ses membres sa gratitude de pouvoir vivre et travailler en ces terres. L’ACCR tient à souligner que ses bureaux permanents se trouvent sur le territoire traditionnel et non cédé du peuple algonquin.
Update: May 7, 2021
To date, a total of $2,610 has been donated and has helped get the Canadian Association for Conservation of Cultural Property’s (CAC) (R)econciliation Working Group (RWG) off the ground! Thank you for your generosity! Funding to date has contributed to OCAP® training for RWG members, an inaugural public roundtable discussion, and a cultural safety workshop for CAC membership (forthcoming this summer).
Mise à jour: 7 mai 2021
À ce jour, un total de 2 610 $ a été versé à cette campagne et a aidé à faire décoller le Groupe de travail sur la (ré)conciliation (GTR) de l’Association canadienne pour la conservation et la restauration des biens culturels (ACCR)! Merci de votre générosité! Le financement nous a permis d’offrir la formation OCAP® à des membres du GTR, d’organiser un panel public (pendant la conférence de l’ACCR en mai 2021) et un atelier sur la sécurité culturelle pour les membres de l'ACCR (à venir cet été).
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The RWG has been implemented by the CAC to keep pace with United Nations Declaration on the Rights of Indigenous People (UNDRIP) and the Truth and Reconciliation Commission’s (TRC) Calls to Action by developing a formal position for the CAC membership on the care of materials of Indigenous origin, and to reflect this position in CAC documents, including the official Code of Ethics and Guidelines for Practice.
Le Groupe de travail sur la réconciliation (GTR) a été créé par l’ACCR pour répondre à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) en élaborant une position officielle pour les membres de l’ACCR en ce qui a trait à la conservation du patrimoine matériel autochtone, et en reflétant cette position dans les documents de l’ACCR, y compris dans Le Code de déontologie et Guide du praticien.
Aspirations of the RWG are:
1. to confront discriminatory frameworks on which modern conservation practice was built by expanding CAC professional standards to recognize, respect, and defer to Indigenous perspectives in cultural preservation;
2. to establish a pragmatic and equitable framework for collaborative practice in the care and preservation of Indigenous cultural heritage held in public and private collections, including practical guidelines to provide access to collections and facilitate repatriations, as well as to clarify the roles and responsibilities of conservators in caring ethically for Indigenous belongings and ancestral remains.
Please visit the RWG website for more information.
Les aspirations du GTR sont de...
1. Lutter contre les cadres discriminatoires sur lesquels la pratique moderne de la conservation-restauration est construite en élargissant ses normes professionnelles pour reconnaître, respecter et se référer aux perspectives autochtones en matière de préservation culturelle;
2. Établir un cadre pragmatique et équitable pour une pratique collaborative de la conservation-restauration de l’héritage culturel autochtone dans les collections publiques et privées, incluant des directives pratiques pour l'accès aux collections et la facilitation des restitutions ainsi qu’une description des rôles et responsabilités des restaurateur·rice·s quant au soin éthique des biens et des restes humains ancestraux autochtones.
Veuillez visiter le site web du GTR pour plus d'informations.
Transforming our profession requires a fundamental rethinking of the settler-colonial framework out of which modern conservation has developed. For existing conservation frameworks to meaningfully include Indigenous perspectives the profession must begin to dismantle its discriminatory bias and include intangible (living) heritage as a preservation priority. The act of conserving an object for loan, research, or exhibition in a museum or private collection does not occur in a vacuum. It is not without far-reaching consequences. Acknowledging this requires an understanding of the harm current conservation practices could be doing to Indigenous Peoples who have experienced dispossession, and an acknowledgment of the interconnectedness of these cultural objects with land, language, health, well-being, food-ways, stories, and other cultural and spiritual practices. This project is only the beginning of that larger transformation. To address the need for the conservation profession to comply with UNDRIP and the TRC, the profession must first engage First Nations, Inuit, and Métis Peoples, who are themselves the rightful owners and caretakers of their cultural heritage, for their perspective on the ways in which the conservation profession reinforces harmful settler-colonial frameworks, and how we can begin to fix our mistakes.
All funds raised on this platform will go towards paying Indigenous speakers, facilitators, and collaborators, until we secure large scale grants to move forward with RWG work and activities.
La transformation de notre profession exige de repenser fondamentalement le cadre colonial dans lequel la restauration-conservation s'est développée. Pour que la conservation telle qu’elle existe aujourd’hui inclue de manière significative les perspectives autochtones, la profession doit commencer à démanteler ses partis pris discriminatoires et à faire du patrimoine immatériel (vivant) une priorité. La conservation d'un objet pour un prêt, pour la recherche ou pour la mise en valeur dans un musée ou une collection privée ne se fait pas en vase clos et n’est pas sans conséquence. Pour le reconnaître, il faut comprendre le préjudice que les pratiques de conservation actuelles causent aux peuples autochtones qui ont été dépossédés de leurs biens et reconnaître l'interconnexion des objets culturels avec la terre, la langue, la santé, le bien-être, les modes d'alimentation, les histoires et les autres pratiques culturelles et spirituelles. Ce projet n'est donc que le début d’une transformation de grande envergure.
Tous les fonds recueillis sur cette plateforme serviront à rémunérer des conférencier·ères, des facilitateur·rices et des collaborateur·rices autochtones, jusqu'à ce que nous obtenions les subventions importantes nécessaires pour faire avancer le travail et les activités du GTR.
Marissa Monette, restauratrice, examine une ceinture fléchée huronne-wendat (crédit photo: National Gallery of Canada)
Please consider contributing to this essential project. Please share this GoFundMe on social media! Thank you for your support!
Nous vous sommes reconnaissant·e·s de considérer contribuer à ce projet important et nécessaire. S’il vous plaît, partagez cette campagne GoFundMe sur vos médias sociaux! Merci infiniment pour votre support!
The Canadian Association for Conservation of Cultural Property (CAC) represents conservation professionals who work throughout the traditional territories of First Nations, Métis and Inuit peoples across Canada. The CAC wishes to express gratitude on behalf of all its members for the opportunity to live and work on these lands, and acknowledges the location of its secretariat on the traditional, unceded territories of the Algonquin nation.
L’Association canadienne pour la conservation et la restauration des biens culturels (ACCR) représente des professionnel·le·s de la conservation-restauration actif·ive·s dans les territoires traditionnels des Premières Nations, des Métis et des Inuits partout au Canada. L’ACCR désire exprimer au nom de ses membres sa gratitude de pouvoir vivre et travailler en ces terres. L’ACCR tient à souligner que ses bureaux permanents se trouvent sur le territoire traditionnel et non cédé du peuple algonquin.
Organizer
Reconciliation Working Group
Organizer
Ottawa, ON
CANADIAN ASSOCIATION FOR CONSERVATION OF CULTURAL PROPERTY/ASSOCIATION CANADIENNE POUR LA CONSERVATION ET LA RESTAURATION DES BIENS CULTURELS
Beneficiary