Contribuez à la publication de mon anti-guide des prénoms !

Mon père voulait un fils et l’appeler Pierre. Ma mère sentait que c’était une fille. Le sexe du bébé resterait secret jusqu’à ma naissance. C’était Cécile ou Sophie. Mon père était d’accord. Ce serait Cécile, comme une sœur de ma grand-mère polonaise, la Tante Cécile. La sainte patronne, une romaine du IIIème siècle, martyrisée, qui alla au supplice en chantant, c'est pour cela qu'elle est la patronne des musiciens. Cécile, ma fille. Merci Nougaro. Ma grand-mère parisienne me la chantait parfois. Du latin Caecilius, aveugle. Le contraire de Sophie, la sagesse. On m’appelle Céline, Célice, Sisley, Cécilie, Ceci, Sissi, Cécé. J’aime mon prénom. Ses cils. C’est s’il… le veut. Cédille. Si lisse. Cilice.

Quelle est l’histoire de votre prénom ? Celle que vous racontez par cœur comme une poésie du CE2, un disque -un peu rayé- qui tourne en boucle ou au contraire, que vous aimeriez connaître ? Parler de son prénom c’est donner la parole à l’enfant, c’est parler d’autres prénoms. Loin des guides conventionnels, des racines grecques et latines, de la religion et d’une date dans le calendrier -si elle existe-, quelle est l’origine de votre prénom ? Savez-vous pourquoi vos parents ont choisi votre prénom et pas un autre ? L’aimez-vous ? Votre prénom vous évoque-t-il un lieu, une atmosphère, une scène de vie, un paysage sensoriel, un personnage, une association d’idées ?

Voici les questions qui inspirent les témoignages récoltés auprès des contributeurs et contributrices anonymes, à travers le monde. Mon objectif est de collecter un maximum d'histoires de prénoms afin de publier un registre des [re]naissances à la première personne. Je souhaite l'auto-éditer sur une plateforme en ligne, le développer en format papier et numérique (Ebook).

Il s'agira d'un anti-guide des prénoms voué à inspirer les futurs parents, mais pas que... En effet, difficile de rester indifférent aux récits de personnes portant le même prénom que soi-même. Mon ouvrage s'oriente donc à tous les publics. Et commencera par la lettre Z. Il est possible d'y parler des prénoms que l'on se donnait enfant pour jouer, de nos surnoms, de tout ce que nous évoque notre appellation.

Mon père est l'homme qui m'inspire la création de cet anti-guide.

J'ai l'intention de collaborer avec une artiste française basée à Barcelone comme moi. Ses aquarelles illustreront mon ouvrage avec poésie, douceur et magie.

Suivez l'évolution de mon projet sur mon compte Instagram. Mes followers pourront voter pour le titre de mon guide.

Merci d'y croire avec moi !