Kwassa-kwassa pour le paradis...
"Adieu Mère, Adieu Père
Adieu mes îles aux parfums
Demain soir je prends la mer
Et le reste de mon destin en main
N’essayez plus de me retenir
Ici le présent est pire que l’enfer
Et les promesses d’avenir des chimères
Pour endormir nos rêves et nos désirs
Je veux fuir cette prison à ciel ouvert
Infestée de brigands, de requins et de mercenaires"
Extrait de L'Adieu,
Kwassa-kwassa pour le paradis, ou même pour l'enfer
Chers donateurs,
Je suis Mbaé Tahamida Mohamed dit Soly, auteur compositeur et slameur résidant à Marseille.
Sensible aux causes sociales et humanitaires, depuis 26 ans, j'ai placé mon art au service de la prévention, de la prise de conscience et de la solidarité. C'est ainsi qu'est né ce projet.
« Kwassa-kwassa pour le paradis, ou même pour l’enfer » est une pièce musicale en slam, chanson et poésie qui raconte la tragédie d’un comorien, contraint de s’exiler sur l’ile de Mayotte avec sa femme enceinte sur un kwassa-kwassa, un canot motorisé à fond plat servant pour la pêche. Au terme d’une pénible traversée nocturne, leur embarcation chargée à raz bord fait naufrage. Dans l’attente de son expulsion, il est enfermé en compagnie d’autres rescapés au centre de rétention de Pamandzi sur l'île de Mayotte.
C'est quoi ça ?
Ce projet se veut être une campagne de sensibilisation sur ce drame à huis clos qui a déjà fait plus de 12 000 morts dans ce bras de mer de 70 kilomètres, entre Anjouan et Mayotte, deux îles soeurs de l'archipel des Comores, devenu le plus grand cimetière marin du monde ; en particulier depuis que la France a instauré le visas Balladur en 1995 pour tout comorien qui veut se rendre sur l'île hypocampe.
« Kwassa-kwassa pour le paradis, ou même pour l’enfer » est un chapelet de mots pour faire écho aux maux de tous les migrants en quête d’un ailleurs meilleur, au péril de leur vie.
A quoi serviront vos dons
Sur un budget de 13000 € nous comptons sur vous pour financer les 6500 € dédiés à la résidence de tous les acteurs de ce projet à Moroni en Union des Comores pour une durée de un mois. Il s'agit de ma prise en charge depuis Marseille ainsi que des 16 comédiens, slameurs, chanteurs, musiciens de la troupe Art 2 la plume basée à Moroni dont certains membres résident actuellement à Madagascar pour leurs études.
On s'est fixé cet objectif de 6500 euros pour couvrir tous les frais afférants à cette résidence ( hébergement, déplacement, restauration, location etc ) mais nous voudrions bien le surpasser afin de nous donner les moyens d'exporter le résultat de ce projet partout dans l'archipel et ailleurs.
Nous tenons à remercier les structures qui nous soutiennent dans ce projet : Sound Musical School B.Vice, Maana Sport, le CCAC Mavouna, Djivani Créations et Les îles Lettrées de Salim Hatubou.
Et merci d'avance pour votre don et de partager cette campagne dans tous vos réseaux.
Liens :
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