Sauvons 130 espèces d’un projet de bétonnage !
Donation protected
Sauvons 130 espèces d’un projet de bétonnage !
A Courthézon, dans la Vaucluse, se trouve une friche agricole humide, qui longe une rivière. C’est un milieu très riche en biodiversité alors que, partout aux alentours, l’urbanisation détruit les habitats naturels.
La trentaine d’hectares de cette zone, baptisée Grange Blanche, est aujourd’hui menacée par un projet de zone d’activité consacrée à la logistique, aux activités artisanales et, plus inquiétant encore, à un stockage potentiel de produits dangereux. Le tout sur la nappe phréatique qui alimente les environs et près d’un captage classé Grenelle, le captage des Neufs Fonts alimentant en eau potable la ville de Courthézon.
Sise en effet sur la nappe phréatique de l’Ouvèze, peuplée de prêles qui affectionnent les sols gorgés d’eau et longée par la rivière Seille, cette friche présente toutes les caractéristiques d’une zone humide. D’où son extraordinaire diversité, d’autant plus précieuse et fragile qu’elle devient rare. Les espèces vivent ici sur l’un des derniers sites vivables de la région.
Malheureusement, cette zone humide n’est pas classée en tant que telle par les autorités, qui ont pourtant autorisé son assèchement pour permettre le bétonnage des terres !
Un naturaliste indépendant a identifié 130 espèces animales sur ce site, avec 54 espèces d'oiseaux dont certaines relèvent de l'annexe 1 de la directive 74/409/CEE : l'Outarde canepetière, la Bondrée apivore, le Milan noir, le Rollier d'Europe et des espèces migratrices telles que le Busard des roseaux, le Circaète Jean le Blanc, le Faucon pèlerin + 5 espèces de mammifères dont la loutre d'Europe + 17 espèces d'odonates dont l'Agrion de mercure + 2 espèces d'amphibiens + 27 de papillons, 18 d'orthoptères dont la decticelle des ruisseaux.... L’étude environnementale faite en amont du permis de construire est très insuffisante, voire inexistante sur les espèces et a besoin d’être menée de manière approfondie !
Cela n’a pas empêché le Préfet et la DREAL de donner leur aval pour la destruction du milieu naturel. A aucun moment dans le processus d’autorisation l’exhaustivité des études d’impact sur le milieu naturel ne semble avoir été contrôlée. Celle qui fait référence ne correspond même pas au périmètre concerné !
Pourquoi, avons-nous besoin de vous ?
Nous avons donc adressé un courrier au Préfet du Vaucluse lui demandant d’annuler cette autorisation accordée ILLEGALEMENT au projet, dans l’attente d’une étude d’impact approfondie. En effet, la présence d’espèces bénéficiant d’une protection renforcée, comme l’outarde, relève non pas de la responsabilité du Préfet, mais du ministère de l’Ecologie. Dans ce cas, le Préfet n’est pas habilité à délivrer une dérogation pour destruction d’espèce, c’est au Ministre de le faire. Mais ce dernier n’a pas été sollicité, le Préfet a outrepassé ses prérogatives.
Bien que la loi soit de notre côté (ainsi que l’instruction gouvernementale du 29 juillet 2019 ), le Préfet estime que le délai de contestation du projet est passé et a rejeté notre demande.
Nous avons donc décidé d’intenter une action en justice car nous remettons en cause la décision du Préfet. Nous disons que : « La Destruction d’espèces protégées et de leur habitat, sans dérogations, engage la Responsabilité des pouvoirs publics quelle que soit la procédure engagée auparavant et les délais ».
Les frais s’élèvent à 6000 €. Ils seront utilisés pour les frais de procédure.
Qui sommes nous
Le collectif SOS Grange Blanche Jonquières-Courthézon, composé de citoyens, d’associations et de riverains de la friche menacée. Nous avons à cœur de protéger la nature qui nous entoure et d’éviter la destruction irréparable de cette friche, comme tant d’autres endroits dans la région et dans tout le pays. 80% des insectes ont disparu d’Europe, 30% des oiseaux, c’est ASSEZ !
Nous avons créé une pétition en ligne
Signez et partagez au maximum, merci
Blog dédié à ce projet
Article qui résume l'enjeu écologique du projet
D’avance, un énorme merci pour les animaux et les plantes qui pourront continuer à exister grâce à vous.
A Courthézon, dans la Vaucluse, se trouve une friche agricole humide, qui longe une rivière. C’est un milieu très riche en biodiversité alors que, partout aux alentours, l’urbanisation détruit les habitats naturels.
La trentaine d’hectares de cette zone, baptisée Grange Blanche, est aujourd’hui menacée par un projet de zone d’activité consacrée à la logistique, aux activités artisanales et, plus inquiétant encore, à un stockage potentiel de produits dangereux. Le tout sur la nappe phréatique qui alimente les environs et près d’un captage classé Grenelle, le captage des Neufs Fonts alimentant en eau potable la ville de Courthézon.
Sise en effet sur la nappe phréatique de l’Ouvèze, peuplée de prêles qui affectionnent les sols gorgés d’eau et longée par la rivière Seille, cette friche présente toutes les caractéristiques d’une zone humide. D’où son extraordinaire diversité, d’autant plus précieuse et fragile qu’elle devient rare. Les espèces vivent ici sur l’un des derniers sites vivables de la région.
Malheureusement, cette zone humide n’est pas classée en tant que telle par les autorités, qui ont pourtant autorisé son assèchement pour permettre le bétonnage des terres !
Un naturaliste indépendant a identifié 130 espèces animales sur ce site, avec 54 espèces d'oiseaux dont certaines relèvent de l'annexe 1 de la directive 74/409/CEE : l'Outarde canepetière, la Bondrée apivore, le Milan noir, le Rollier d'Europe et des espèces migratrices telles que le Busard des roseaux, le Circaète Jean le Blanc, le Faucon pèlerin + 5 espèces de mammifères dont la loutre d'Europe + 17 espèces d'odonates dont l'Agrion de mercure + 2 espèces d'amphibiens + 27 de papillons, 18 d'orthoptères dont la decticelle des ruisseaux.... L’étude environnementale faite en amont du permis de construire est très insuffisante, voire inexistante sur les espèces et a besoin d’être menée de manière approfondie !
Cela n’a pas empêché le Préfet et la DREAL de donner leur aval pour la destruction du milieu naturel. A aucun moment dans le processus d’autorisation l’exhaustivité des études d’impact sur le milieu naturel ne semble avoir été contrôlée. Celle qui fait référence ne correspond même pas au périmètre concerné !
Pourquoi, avons-nous besoin de vous ?
Nous avons donc adressé un courrier au Préfet du Vaucluse lui demandant d’annuler cette autorisation accordée ILLEGALEMENT au projet, dans l’attente d’une étude d’impact approfondie. En effet, la présence d’espèces bénéficiant d’une protection renforcée, comme l’outarde, relève non pas de la responsabilité du Préfet, mais du ministère de l’Ecologie. Dans ce cas, le Préfet n’est pas habilité à délivrer une dérogation pour destruction d’espèce, c’est au Ministre de le faire. Mais ce dernier n’a pas été sollicité, le Préfet a outrepassé ses prérogatives.
Bien que la loi soit de notre côté (ainsi que l’instruction gouvernementale du 29 juillet 2019 ), le Préfet estime que le délai de contestation du projet est passé et a rejeté notre demande.
Nous avons donc décidé d’intenter une action en justice car nous remettons en cause la décision du Préfet. Nous disons que : « La Destruction d’espèces protégées et de leur habitat, sans dérogations, engage la Responsabilité des pouvoirs publics quelle que soit la procédure engagée auparavant et les délais ».
Les frais s’élèvent à 6000 €. Ils seront utilisés pour les frais de procédure.
Qui sommes nous
Le collectif SOS Grange Blanche Jonquières-Courthézon, composé de citoyens, d’associations et de riverains de la friche menacée. Nous avons à cœur de protéger la nature qui nous entoure et d’éviter la destruction irréparable de cette friche, comme tant d’autres endroits dans la région et dans tout le pays. 80% des insectes ont disparu d’Europe, 30% des oiseaux, c’est ASSEZ !
Nous avons créé une pétition en ligne
Signez et partagez au maximum, merci
Blog dédié à ce projet
Article qui résume l'enjeu écologique du projet
D’avance, un énorme merci pour les animaux et les plantes qui pourront continuer à exister grâce à vous.
Organizer and beneficiary
Grange Blanche
Organizer
Courthézon, B8
IDEES JONQUIERES
Beneficiary