Travailleur en CHSLD menacé de déportation
Donation protected
Une personne sans statut travaillant dans les CHSLD de Montréal depuis le début de la pandémie est menacée de déportation.
Solidarité avec Mamadou, travailleur en CHSLD menacé de déportation ! Appuyez sa cause en contribuant à sa défense légale !
*****Merci à tout le monde qui ont généreusement participé à la lévée de fond que nous avons commencé il y a déjà plus d'un an! Avec les 13 333$ amassé nous avons pu payer la caution de 7000$ de Mamadou en plus de couvrir en parti les frais légaux reliés à sa défense. Malheureusement, avec la date de déportation qui vient d'être fixé au 19 novembre, nous avons encore besoin d'un élan de solidarité de la population. C'est pourquoi nous vous relançons un cri du coeur aujourd'hui afin de nous aider à amasser 5000$ en plus. ****** Pour plus d'information, nous vous invitons à lire le message suivant ********
Après avoir été victime des conflits armés qui ont sévi en Côte d’Ivoire à partir de 2002, après avoir été reconnu comme réfugié par la Croix-Rouge et les Nations-Unies et après avoir souffert des conséquences de la guerre (sévices physiques, syndromes post-traumatiques, déracinement), Mamadou est arrivé au Canada en 2016 dans l’espoir de pouvoir trouver une vie stable et paisible et d’échapper aux menaces qui pesaient sur lui dans son pays d’origine. Dès son arrivée, Mamadou s’est inscrit à des cours d’alphabétisation et de français dans le but de poursuivre sa formation professionnelle. Il s’est également impliqué de façon bénévole auprès de différentes organisations communautaires et a établi des liens d’amitié de longue durée avec son entourage. Malgré un dossier de demande de résidence pour raisons humanitaires solide, des preuves de son passé difficile, des lettres de soutien de plusieurs personnes et d’institutions le connaissant depuis qu’il est ici, à Montréal, Mamadou se voit menacé de déportation. La situation n'a pas changé depuis les dernières mobilisations de 2020, afin de faire reconnaître un statut légal à Mamadou. Une date officielle de déportation est prévue pour le 19 novembre 2021, d'où l'urgence d'agir et de recueillir à nouveau des fonds pour sa défense légale.
« Ange gardien » des CHSLD
Durant la première vague de la pandémie, Mamadou a fait partie de ceux que le gouvernement nomme « les anges gardiens ». Ceux-là mêmes qui ont donné leur énergie, leur temps et, surtout, risqué leur santé pour assurer l’entretien et le nettoyage des CHSLD où se trouvent nos personnes âgées. Mamadou a d’ailleurs contracté la COVID-19 en avril 2020 du fait de son rôle de travailleur de première ligne, s’activant sur des étages qui regorgeaient alors de patient.e.s atteint.e.s par la maladie. Aux premières loges, c’était avec beaucoup de peine et d’impuissance qu’il voyait s’accumuler les décès de personnes âgées qu’il côtoyait au quotidien dans le cadre de son travail.
Détenu plusieurs semaines malgré la pandémie, libéré sous menace de déportation imminente
Mamadou a travaillé dans les CHSLD depuis le mois de mars 2020 jusqu’à sa détention, mercredi 16 septembre 2020. Ce jour-là, fatigué de vivre dans l’ombre et le stress engendré par un avis de déportation en son nom, il s’est rendu aux bureaux d’Immigration Canada de façon volontaire, conseillé et accompagné de son avocat, afin de demander que sa déportation soit suspendue, cela dans le but de permettre la révision de sa demande de statut pour raisons humanitaires qui avait été rejetée. Il est depuis emprisonné au Centre de prévention de l’immigration (CPI) de Laval.
Lors de sa première audience, qui a eu lieu vendredi le 18 septembre 2020, nous avions appris avec surprise que les détentions et déportations reprenaient, celles-ci ayant été suspendues en raison de la pandémie, et que sa libération était refusée, malgré le fait qu’il n’ait aucun dossier criminel. Alors que le gouvernement venait d’activer l’alerte orange pour tenter de prévenir une seconde vague de malades, la détention de Mamadou semblait en totale contradiction avec la volonté de faire reculer le risque de contagion.
Une audience de révision a eu lieu le mercredi 23 septembre. À cette audience, il fut décidé de libérer Mamadou, en échange d’une caution très onéreuse. Malgré sa libération, l’avis de déportation pesait toujours sur sa tête. Il a ainsi passé la dernière année dans le stress de voir une date de déportation arriver avant la régularisation de son statut. De manière contradictoire, le gouvernement lui a tout de même octroyé un permis de travail valide pour un an. Ainsi, le Canada a permis à Mamadou de travailler et donc de contribuer activement à l'économie du pays, en continuant toutefois à le menacer d'une déportation imminente. Mamadou a d'ailleurs dû se présenter à des dizaines de reprises lors de la dernière année au service d'immigration Canada, suite à des convocations obligatoires et lancées à la dernière minute.
La lutte n’est pas terminée !
Ce que nous craignions tous et toutes est arrivé. Le 14 octobre 2021, le service d’immigration a convoqué Mamadou pour une énième rencontre sans motif. C’est avec la peur au ventre en se présentant à cette convocation qu’il a alors appris qu’une date pour sa déportation avait été programmée.
En effet, on a annoncé à Mamadou que le 19 novembre 2021 est la date à laquelle il devra quitter le pays. Après avoir absorbé le choc de cette nouvelle dévastatrice, Mamadou dans sa grande résilience, a fait appel à ses allié.e.s pour la suite. Avec l’aide de son avocat, il entreprend présentement des démarches pour obtenir une date d’audience pour la révision de cette décision, demandant l’annulation de l’avis de déportation. Rappelons qu'Immigration Canada n'a jamais traité la demande d'asile ni la demande humanitaire de Mamadou, déposée distinctement il y a de cela déjà plusieurs années.
Il est impératif de faire appel concernant la déportation prévue pour le 19 novembre. Comme nous l’avons mentionné à maintes reprises, Mamadou fait face à un risque réel pour sa sécurité s’il est renvoyé en Côte-d’Ivoire. De plus, nous sommes très inquièt.e.s qu’il soit de nouveau détenu jusqu’à la date de sa déportation.
Pourquoi une levée de fonds ?
Parce que malheureusement, toutes les démarches judiciaires à venir ne sont pas gratuites. L'entièreté des fonds précédemment récoltés ont déjà été dépensés en frais d’avocat, frais associés à sa détention en plus de tous les frais divers liés à des demandes auprès du service d'Immigration. Les démarches à venir viennent se rajouter au fardeau qui pèse sur ses épaules.
Qui recevra vos dons?
Tant que Mamadou est en liberté, c'est lui qui recevra les fonds lui servant à couvrir les factures juridiques qu'il a à débourser dans l'immédiat. Les ami-e-s et allié-e-s de Mamadou aident à la levée de fonds et sont toujours présents et prêt-es à s'adapter advenant le pire des cas.
À quoi serviront vos dons, quels sont les frais?
******* Tous les fonds amassés ont déjà été dépensés, avec toutes les démarches en court qui arrive rapidement voici le nouveau budget pour garder Mamadou avec nous *******
- Nouvelle demande reporter le renvoi et suivi avec l’ASFC et ministres : 500 $
- Requête pour sursis-rédaction : 1000 $
- Audience de la requête : 500 $
- Deuxième demande d’autorisation à la Cours Fédéral et mémoire : 1000 $
______________________________________________________________________________
- De couvrir les frais d’avocat engendrés depuis son incarcération: 4900 $
- De couvrir les frais encourus en cas de déportation : estimé à 2000$
- De payer les frais de cours accumulé et autres frais légaux : estimé à 10 000$
- De payer les frais d'immigrations
(demande résidence, permis temporaire, demande de révision) : Estimé à 2 000$
- De développer un fond afin de s'assurer que Mamadou ne quitte pas les mains vides advenant le pire des cas.
Ceci est un estimé seulement des dépenses et frais à prévoir, si nous avons de nouvelles informations concernant les frais nous réajusterons le montants afin que vous soyez au courant des dépenses. Dans le cas où nous n'aurions pas besoin de tous vos dons, l'argent sera versé au fond d'entraide de solidarité sans frontière qui sert à aider les personnes sans papiers à couvrir divers frais d'avocats et de subvenir à leurs besoins.
Tout l'argent que vous mettez en don généreusement sera reçu par Laurence Geoffrion-Brossard puis acheminé directement à Mamadou et/ou à son avocat. Nous fonctionnons de cette manière afin de ne pas perdre de temps à repasser à travers le processus administratif lié à l'ouverture d'un nouveau compte, celui de Mme. Geoffrion-Brossard étant déjà ouvert et actif.
Nous demandons :
- L’annulation de l’avis de déportation le menaçant;
- La régularisation immédiate de son statut
Solidarité avec Mamadou, travailleur en CHSLD menacé de déportation ! Appuyez sa cause en contribuant à sa défense légale !
*****Merci à tout le monde qui ont généreusement participé à la lévée de fond que nous avons commencé il y a déjà plus d'un an! Avec les 13 333$ amassé nous avons pu payer la caution de 7000$ de Mamadou en plus de couvrir en parti les frais légaux reliés à sa défense. Malheureusement, avec la date de déportation qui vient d'être fixé au 19 novembre, nous avons encore besoin d'un élan de solidarité de la population. C'est pourquoi nous vous relançons un cri du coeur aujourd'hui afin de nous aider à amasser 5000$ en plus. ****** Pour plus d'information, nous vous invitons à lire le message suivant ********
Après avoir été victime des conflits armés qui ont sévi en Côte d’Ivoire à partir de 2002, après avoir été reconnu comme réfugié par la Croix-Rouge et les Nations-Unies et après avoir souffert des conséquences de la guerre (sévices physiques, syndromes post-traumatiques, déracinement), Mamadou est arrivé au Canada en 2016 dans l’espoir de pouvoir trouver une vie stable et paisible et d’échapper aux menaces qui pesaient sur lui dans son pays d’origine. Dès son arrivée, Mamadou s’est inscrit à des cours d’alphabétisation et de français dans le but de poursuivre sa formation professionnelle. Il s’est également impliqué de façon bénévole auprès de différentes organisations communautaires et a établi des liens d’amitié de longue durée avec son entourage. Malgré un dossier de demande de résidence pour raisons humanitaires solide, des preuves de son passé difficile, des lettres de soutien de plusieurs personnes et d’institutions le connaissant depuis qu’il est ici, à Montréal, Mamadou se voit menacé de déportation. La situation n'a pas changé depuis les dernières mobilisations de 2020, afin de faire reconnaître un statut légal à Mamadou. Une date officielle de déportation est prévue pour le 19 novembre 2021, d'où l'urgence d'agir et de recueillir à nouveau des fonds pour sa défense légale.
« Ange gardien » des CHSLD
Durant la première vague de la pandémie, Mamadou a fait partie de ceux que le gouvernement nomme « les anges gardiens ». Ceux-là mêmes qui ont donné leur énergie, leur temps et, surtout, risqué leur santé pour assurer l’entretien et le nettoyage des CHSLD où se trouvent nos personnes âgées. Mamadou a d’ailleurs contracté la COVID-19 en avril 2020 du fait de son rôle de travailleur de première ligne, s’activant sur des étages qui regorgeaient alors de patient.e.s atteint.e.s par la maladie. Aux premières loges, c’était avec beaucoup de peine et d’impuissance qu’il voyait s’accumuler les décès de personnes âgées qu’il côtoyait au quotidien dans le cadre de son travail.
Détenu plusieurs semaines malgré la pandémie, libéré sous menace de déportation imminente
Mamadou a travaillé dans les CHSLD depuis le mois de mars 2020 jusqu’à sa détention, mercredi 16 septembre 2020. Ce jour-là, fatigué de vivre dans l’ombre et le stress engendré par un avis de déportation en son nom, il s’est rendu aux bureaux d’Immigration Canada de façon volontaire, conseillé et accompagné de son avocat, afin de demander que sa déportation soit suspendue, cela dans le but de permettre la révision de sa demande de statut pour raisons humanitaires qui avait été rejetée. Il est depuis emprisonné au Centre de prévention de l’immigration (CPI) de Laval.
Lors de sa première audience, qui a eu lieu vendredi le 18 septembre 2020, nous avions appris avec surprise que les détentions et déportations reprenaient, celles-ci ayant été suspendues en raison de la pandémie, et que sa libération était refusée, malgré le fait qu’il n’ait aucun dossier criminel. Alors que le gouvernement venait d’activer l’alerte orange pour tenter de prévenir une seconde vague de malades, la détention de Mamadou semblait en totale contradiction avec la volonté de faire reculer le risque de contagion.
Une audience de révision a eu lieu le mercredi 23 septembre. À cette audience, il fut décidé de libérer Mamadou, en échange d’une caution très onéreuse. Malgré sa libération, l’avis de déportation pesait toujours sur sa tête. Il a ainsi passé la dernière année dans le stress de voir une date de déportation arriver avant la régularisation de son statut. De manière contradictoire, le gouvernement lui a tout de même octroyé un permis de travail valide pour un an. Ainsi, le Canada a permis à Mamadou de travailler et donc de contribuer activement à l'économie du pays, en continuant toutefois à le menacer d'une déportation imminente. Mamadou a d'ailleurs dû se présenter à des dizaines de reprises lors de la dernière année au service d'immigration Canada, suite à des convocations obligatoires et lancées à la dernière minute.
La lutte n’est pas terminée !
Ce que nous craignions tous et toutes est arrivé. Le 14 octobre 2021, le service d’immigration a convoqué Mamadou pour une énième rencontre sans motif. C’est avec la peur au ventre en se présentant à cette convocation qu’il a alors appris qu’une date pour sa déportation avait été programmée.
En effet, on a annoncé à Mamadou que le 19 novembre 2021 est la date à laquelle il devra quitter le pays. Après avoir absorbé le choc de cette nouvelle dévastatrice, Mamadou dans sa grande résilience, a fait appel à ses allié.e.s pour la suite. Avec l’aide de son avocat, il entreprend présentement des démarches pour obtenir une date d’audience pour la révision de cette décision, demandant l’annulation de l’avis de déportation. Rappelons qu'Immigration Canada n'a jamais traité la demande d'asile ni la demande humanitaire de Mamadou, déposée distinctement il y a de cela déjà plusieurs années.
Il est impératif de faire appel concernant la déportation prévue pour le 19 novembre. Comme nous l’avons mentionné à maintes reprises, Mamadou fait face à un risque réel pour sa sécurité s’il est renvoyé en Côte-d’Ivoire. De plus, nous sommes très inquièt.e.s qu’il soit de nouveau détenu jusqu’à la date de sa déportation.
Pourquoi une levée de fonds ?
Parce que malheureusement, toutes les démarches judiciaires à venir ne sont pas gratuites. L'entièreté des fonds précédemment récoltés ont déjà été dépensés en frais d’avocat, frais associés à sa détention en plus de tous les frais divers liés à des demandes auprès du service d'Immigration. Les démarches à venir viennent se rajouter au fardeau qui pèse sur ses épaules.
Qui recevra vos dons?
Tant que Mamadou est en liberté, c'est lui qui recevra les fonds lui servant à couvrir les factures juridiques qu'il a à débourser dans l'immédiat. Les ami-e-s et allié-e-s de Mamadou aident à la levée de fonds et sont toujours présents et prêt-es à s'adapter advenant le pire des cas.
À quoi serviront vos dons, quels sont les frais?
******* Tous les fonds amassés ont déjà été dépensés, avec toutes les démarches en court qui arrive rapidement voici le nouveau budget pour garder Mamadou avec nous *******
- Nouvelle demande reporter le renvoi et suivi avec l’ASFC et ministres : 500 $
- Requête pour sursis-rédaction : 1000 $
- Audience de la requête : 500 $
- Deuxième demande d’autorisation à la Cours Fédéral et mémoire : 1000 $
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- De couvrir les frais d’avocat engendrés depuis son incarcération: 4900 $
- De couvrir les frais encourus en cas de déportation : estimé à 2000$
- De payer les frais de cours accumulé et autres frais légaux : estimé à 10 000$
- De payer les frais d'immigrations
(demande résidence, permis temporaire, demande de révision) : Estimé à 2 000$
- De développer un fond afin de s'assurer que Mamadou ne quitte pas les mains vides advenant le pire des cas.
Ceci est un estimé seulement des dépenses et frais à prévoir, si nous avons de nouvelles informations concernant les frais nous réajusterons le montants afin que vous soyez au courant des dépenses. Dans le cas où nous n'aurions pas besoin de tous vos dons, l'argent sera versé au fond d'entraide de solidarité sans frontière qui sert à aider les personnes sans papiers à couvrir divers frais d'avocats et de subvenir à leurs besoins.
Tout l'argent que vous mettez en don généreusement sera reçu par Laurence Geoffrion-Brossard puis acheminé directement à Mamadou et/ou à son avocat. Nous fonctionnons de cette manière afin de ne pas perdre de temps à repasser à travers le processus administratif lié à l'ouverture d'un nouveau compte, celui de Mme. Geoffrion-Brossard étant déjà ouvert et actif.
Nous demandons :
- L’annulation de l’avis de déportation le menaçant;
- La régularisation immédiate de son statut
Organizer
Laurence Gabrielle Geoffrion
Organizer
Montréal, QC