Soutenir l'exploitation Garanger après une escroquerie

La famille Garanger fait appel à votre générosité pour les aider dans une période extrêmement difficile. Leur transmission d’exploitation avec la famille Dubois a tourné au drame, ayant affaire à des escrocs professionnels.

Après un an d’installation, la SCEA du Bois a assigné la famille Garanger au tribunal pour vice caché et a omis de leur payer 500 000 €. Malgré un protocole d’accord signé, de faux virements ont été présentés, retardant encore la récupération de l’exploitation.

Avec l’aide des Jeunes Agriculteurs de la Mayenne et de la FDSEA 53, la famille Garanger a organisé un rassemblement pacifique pour alerter les médias. Ils ont finalement récupéré les clés de leur exploitation, mais ont découvert des dégâts considérables : maison insalubre, odeur de pisse de chat, humidité, cheptel sous-alimenté, vaches boiteuses et maigres, veaux non bagués, clôtures électriques à refaire, fumier non épandu depuis 2 ans, fosse à lisier débordante, et déchets non recyclés.

La famille Garanger doit maintenant mener un nouveau combat contre l’administration pour récupérer le cheptel, les primes PACS, et obtenir le congé pour le bailleur.

Vu la gravité de la situation, une cagnotte en ligne est mise en place avec l’aide de la FDSEA53 pour subvenir à leurs besoins.

1ᵉʳ palier : si nous atteignons les 25 000 € nous sauvons les animaux

Aujourd’hui, le cheptel est considérablement amaigri, les vaches présentent un état de santé très inquiétant, elles sont largement victimes de boiteries et souffrent de nombreuses carences. Le lait qu'elles produisent présente beaucoup de cellules infectieuses, signe de mauvaise santé, et ne peut pour l’heure pas être vendu. L’ensemble des vaches a grandement besoin qu’on leur apporte des soins : parage, écornage, traitements divers… De plus, aucun travail d’insémination n’a été réalisé ces deux dernières années. 16 génisses de 18 à 29 mois sont donc à inséminer. Cela implique de nombreux frais médicaux pour garantir un état de santé suffisant aux génisses, puis, dans un second temps, engager des frais pour les inséminer et pratiquer un suivi médical important, échographies régulières, traitement et alimentation spécifiques… Ce premier palier va permettre au GARANGER de sauver nos animaux et de garantir un retour à la normale à moyen terme.

2ème palier : si nous atteignons les 50 000 €, nous restaurons les stocks

Aujourd’hui, le peu de stock alimentaire présent sur l’exploitation est inutilisable, le maïs fourrage a été stocké beaucoup trop humide et avant que les grains aient pu murir. Il se retrouve donc en partie gâté et, quand bien même il serait consommable, il ne présente aucune qualité nutritionnelle. Le foin quant à lui va manquer très rapidement. Ce second palier va permettre au GARANGER de garantir une alimentation de qualité à leurs animaux.

3ème palier : si nous atteignons les 75 000 €, nous remettons en état les infrastructures

Les bâtiments dans leur ensemble ont souffert d’un manque d’entretien et, au cours des deux années passées, se sont considérablement dégradés. Rien que pour le bâtiment d’élevage, le constat a été fait que de nombreuses logettes étaient cassées, les portails sont déformés et certains poteaux sensés maintenir ces derniers sont brisés.

La fosse à lisier est pleine depuis maintenant plus d’un mois, ce qui a bien évidemment provoqué le débordement de celle-ci. Il faut donc financer l’épandage et la remise en état de l’ensemble du système le plus rapidement possible par une Entreprise de travaux agricoles.

De plus, les canalisations d’évacuation du bâtiment d’élevage sont complètement bouchées et nécessitent l’intervention d’un professionnel de l’assainissement pour être rendues de nouveau fonctionnelles.

4ème palier : si nous atteignons les 100 000 €, nous réparons les engins agricoles

Le tracteur nécessite une remise en état complète, celui-ci a servi plus de 1800 heures en 2 ans sans le moindre entretien. De plus, de nombreux changements de pièces sont nécessaires : rétroviseurs, porte, … non pas dus à un usage quotidien du matériel, mais à un manque de soins total. D’autres équipements, tels que la faucheuse, sont tout simplement inutilisables et doivent donc être remis en état. Atteindre ce palier garantira de pouvoir financer une remise en état du matériel et permettra de réaliser à nouveau l’ensemble des travaux agricoles par les GARANGER grâce à une autonomie retrouvée.

5ème palier : si nous atteignons les 125 000 €, nous remettons en état les parcelles

Il a été estimé que 80% du réseau de clôtures électriques était à remettre en état sur plus de 30 ha de prairies. Il faut réaliser au plus tôt ces travaux pour pouvoir remettre les vaches au champ en les sécurisant au maximum. Il est également nécessaire de réinstaller l’ensemble du circuit d’eau dans les pâtures.

Cette remise en place des clôtures va nécessiter en de nombreux endroits un entretien des haies, celui-ci n’a « bien évidemment » pas été fait durant 2 ans, il est donc plus que nécessaire de réaliser un important entretien du linéaire bocager en amont de la remise en place des clôtures.

Alors que la fosse à lisier débordait, aucun amendement n’a été apporté sur les terres. Les prairies s’en retrouvent pauvres en herbe, et les parcelles en cultures nécessitent un volume d’amendement important ainsi qu’un gros effort du travail du sol pour produire un volume de cultures suffisant au fonctionnement de l’exploitation.

6ème palier : si nous atteignons les 150 000 €, nous restaurons l'habitation

Difficilement habitable et encore moins louable, l’habitation a été rendue insalubre. Ayant souffert d’un manque flagrant de chauffage, l’humidité a provoqué de nombreux dégâts. Toutes les tapisseries, sont à refaire et un nettoyage en profondeur de l’habitation est à réaliser pour retirer la forte odeur des déjections canines. Le mobilier est également fortement détérioré et l’électroménager en partie détruit est à changer.

7ème palier : si nous atteignons plus de 150 000 €…

La gestion de l’exploitation à plus long terme est assurée avec la reconstitution d’un début de trésorerie. C’est aussi le recyclage de l’ensemble des déchets agricoles disséminé sur l’ensemble de l’exploitation qui pourra être assuré (bâches en plastique, ficelles, diverses huiles, produits vétérinaires et palettes…) Autant de consommables usagés laissés à l’abandon aux quatre coins de l’exploitation.

Pour finir, ce seront les frais d’avocats qui seront en partie pris en charge, avec déjà 14000€ engagés et probablement autant de dépenses à venir ; c’est le besoin de justice que vous permettez ainsi de financer.

Un grand merci à la chaîne de solidarité qui se met en place actuellement. Chaque don compte et rapproche la famille Garanger de la reconstruction de leur exploitation.