Soutenons la famille Contant-Ngaka

Tout a commencé le 28 octobre 2017, Catherine et Simon venaient d'apprendre, 1 mois plus tôt, la venue d'un petit être pour juin. C'était vendredi soir, Simon revenait du travail en voiture avec 2 collègues. Ils voyageaient ensemble régulièrement. Pendant une fausse manœuvre, le conducteur a perdu le contrôle et ils ont eu un grave accident.

Simon a été emmené d'urgence à l'hôpital, alors qu'il le déclarait mort, un médecin a eu espoir et a décidé de l'emmener sur la table d'opération. Un long processus médical s'en est suivi.
Plusieurs mois de coma où Catherine, qui avait toujours mené une vie active avec ses 2 emplois, a tout abandonné pour être au chevet de Simon. Matin et soir, elle faisait la longue route entre Sainte-Julienne et l’hôpital Sacré-Cœur.
Elle a toujours été présente à côté de lui, tous les jours. Sans oublier qu'un miracle prenait forme dans son ventre. Pourquoi un miracle, parce que quelques jours avant l'accident de Simon, ils ont dû se rendre à l'urgence croyant qu'elle perdait le bébé. Alors qu'elle attendait pour son curetage, un autre médecin est venu les voir et lui a dit : ¨Catherine, attend encore 2 semaines, moi je pense qu'il est accroché ce bébé-là¨. Il a eu raison, Rafaël était bien accroché. Si ce médecin n'était pas venu donner son avis, Rafaël ne serait pas là aujourd'hui.
Alors, pendant des mois, Simon était entre la vie et la mort, se battant mentalement pour être le père qu'il désirait être. Après un long moment, il s'est réveillé, il a dû reformer son corps et son esprit. Les pronostics étaient tous négatifs: Il ne marchera plus; Il ne parlera plus; il ne sera plus autonome, etc.
Catherine croyait en lui, elle était toujours à ses côtés sachant très bien que ce serait un combat de tous les jours. La date de l'accouchement approchait, Simon s'accrochait à la vie, à l'idée qu'il allait bientôt être père.
Après plusieurs mois, il recommença à parler, se tenir debout, être de plus en plus autonome. Petit à petit, il a retrouvé la forme mentale et physique.
Pendant ce temps, alors que Catherine avait quitté ses emplois pour être au chevet de Simon, les comptes continuaient de rentrer. La maison, la voiture, les comptes en plus des frais pour l'hôpital, pour rendre la maison accessible pour que Simon puisse y revenir. Ça prenait la rampe d'accès, la chaise roulante, la canne, etc. Évidemment, toutes ces dépenses n’étaient pas prévues.
Catherine et Simon réapprenaient à vivre avec la nouvelle condition de Simon tout en apprenant à être parents. Catherine a ensuite passé de son congé sans traitement pour accompagner Simon à son congé de maternité.
Donc, l'argent ne rentrait plus et les dettes s'accumulaient.

Maintenant, un peu plus d'un an après l'accident de Simon, il est de retour à la maison, il marche et il parle. Il continue sa réadaptation. Jour après jour. Grace à sa force de caractère, aujourd'hui, il vit chez lui, comme il le peut. Rafaël a maintenant 6 mois, mais les temps sont toujours aussi difficiles.
Catherine ne peut retourner tout de suite au travail, Simon travaille fort en réadaptation, mais cela reste tout de même que les deux sont toujours sans emploi. Bébé Rafaël grandit à vue d'œil, le nécessaire pour lui augmente en même temps.
Ils n'ont jamais lâché, Catherine à tout fait pour soutenir Simon qui se battait. Rafaël qui s'est accroché. Ils ont maintenant une vie qui est devenue la leur, avec le lot de difficultés s’y rattachant .

Nous demandons votre soutien pour leur apporter une petite pause. Leur apporter un support financier qui pourrait les laisser respirer un peu. Soutenir tout le courage et la force de caractère qu'ils ont, tous les trois, fait preuve. En ce temps des fêtes, ayez une petite pensée pour la famille Contant-Ngaka. Leur offrir une petite tranquillité d'esprit pour la dernière année haute en émotions et en bouleversements qu'ils viennent de vivre.