Support Hany and his family to rebuild their home

Here is my story. I am from Gaza. My suffering is not different from that of many others here. We are all under bombardment, all exposed to death, displacement, and loss at any moment. We all cry in pain here. I am not much different from them; my pain is their pain. I walk among them with a faded spirit that has lost its shine. I walk without any way to save myself or them.

Voici mon histoire. Je viens de Gaza. Ma souffrance n'est pas différente de celle de beaucoup d'autres ici. Nous sommes tous sous les bombardements, tous exposés à la mort, au déplacement et à la perte à tout moment. Nous pleurons tous de douleur ici. Je ne suis pas très différent d'eux ; ma douleur est leur douleur. Je marche parmi eux avec un esprit éteint qui a perdu son éclat. Je marche sans aucun moyen de me sauver ni de les sauver.

My name is Hani Al-Sumeiri. I am 23 years old. I graduated in the same month the war started. October marked the end of our beginnings. My aspirations for this year were to travel and complete my master’s degree so I could return having achieved my dreams and the dreams of my family. But suddenly, life stopped being life, and our struggle with death began. On October 7th, everything changed, and life as we

knew it in Gaza came to an end , and the fight for survival began. You struggle to escape the death and find a safe place, then struggle to find a meal to eat with your family, and sometimes you just struggle not to collapse or be defeated by the river of blood flowing before you. We were forced initially to leave our home because our area was under heavy bombardment. We couldn’t bear the terror we lived through

for days. We went to shelters and stayed in a school. After a while, we saw that our house was completely destroyed but at that time we had a classroom where the entire family stayed, and honestly, we were very fortunate because many people were lying in the streets without shelter. We still had a roof to protect us from the winter cold then. All our struggle at that time was to find food and distract the children from crying when they heard the nearby explosions. But unfortunately, events escalated, and even shools were bombed. There was no safe place left in Gaza. We displaced again, but we were fleeing from certain death to death that

would come soon. There was no way to survive. Every time we displaced, we left behind a family member killed or who died of hunger or illness without finding treatment. The sixth time we displaced, we decided it would be the last. We no

longer had the energy to flee. Life became unbearable, and we were no longer searching for a way to survive. We were just living on the margins of days without hope, with shocks weighing us down.

This war has exposed us to famine. Many times, even the basics of life are unavailable, including water and everything a normal person needs to live. I have held on for a long time and fought hard for my family. I walk every day for no less than two hours on foot to bring them water and food if available. The only crossing into Gaza is often closed, and humanitarian aid is exploited and manipulated by all parties, leaving us as the victims. We had no fault in any of this, yet we were subjected to genocide, and the whole world did nothing.

I am still 23 years old, but I found myself responsible for my family as I am the eldest son. My elderly parents and younger siblings have no one but me. I bear my hunger and pain, but I feel helpless in the face of their suffering. It breaks me to see my father’s defeat, who always had a smile on his face, and my siblings, now homeless in the street, and the children of the family whose cries from hunger, fear, illness, and weakness do not stop. For example, this girl Noor lost her family and is with us now. We tried to ease her pain of losing her family, but due to the lack of food, she now suffers from malnutrition and it just hurt to see her like that every time.

I share my story with you, hoping that once this devastating war ends, I can find a way to ensure my family’s safety and security again. I cannot see them suffer anymore. I am determined to restore everything the war has taken from them, and only you can help me to do that.I dream of a day when they can sleep in a warm and safe place. I turn to you with all hope that you can help me with that, as it seems all other options are exhausted. We ask for your help to rebuild what has been destroyed, even with the least you can give. You are our only hope. We also ask you to pray for us, for the safety of my family, the children of my family, and all families in Gaza. Support us so that we can pull ourselves together and what is left of ourselves, if we even survive this damned war. If you cannot support us directly, just share our campaign and we will be very grateful to you.

Mon nom est Hani Al-Sumeiri. J'ai 23 ans. J'ai obtenu mon diplôme le même mois où la guerre a commencé. Octobre a marqué la fin de nos débuts. Mes aspirations pour cette année étaient de voyager et de compléter mon master pour pouvoir revenir en ayant réalisé mes rêves et ceux de ma famille. Mais soudain, la vie a cessé d'être la vie, et notre lutte contre la mort a commencé. Le 7 octobre, tout a changé, et la vie telle que nous la connaissions à Gaza a pris fin, et la lutte pour la survie a commencé. Vous luttez pour échapper à la mort et trouver un endroit sûr, puis luttez pour trouver un repas à manger avec votre famille, et parfois, vous luttez simplement pour ne pas vous effondrer ou être vaincu par la rivière de sang qui coule devant vous. Nous avons été forcés de quitter notre maison car notre quartier subissait de lourds bombardements. Nous ne pouvions pas supporter la terreur que nous avons vécue pendant des jours. Nous sommes allés dans des abris et avons séjourné dans une école. Après un certain temps, nous avons vu que notre maison était complètement détruite, mais à ce moment-là, nous avions une salle de classe où toute la famille restait, et honnêtement, nous étions très chanceux car beaucoup de gens étaient allongés dans les rues sans abri. Nous avions encore un toit pour nous protéger du froid hivernal à ce moment-là. Toute notre lutte à ce moment-là était de trouver de la nourriture et de distraire les enfants pour qu'ils ne pleurent pas lorsqu'ils entendaient les explosions proches. Mais malheureusement, les événements se sont intensifiés, et même les écoles ont été bombardées. Il n'y avait plus de lieu sûr à Gaza. Nous nous sommes déplacés à nouveau, mais nous fuyions une mort certaine vers une mort qui viendrait bientôt. Il n'y avait aucun moyen de survivre. Chaque fois que nous nous déplacions, nous laissions derrière nous un membre de la famille tué ou mort de faim ou de maladie sans avoir trouvé de traitement. La sixième fois que nous nous sommes déplacés, nous avons décidé que ce serait la dernière. Nous n'avions plus l'énergie de fuir. La vie est devenue insupportable, et nous ne cherchions plus de moyen de survivre. Nous vivions juste en marge des jours sans espoir, avec les chocs qui nous accablaient.

Cette guerre nous a exposés à la famine. Souvent, même les nécessités de base de la vie sont indisponibles, y compris l’eau et tout ce dont une personne normale a besoin pour vivre. J’ai tenu bon pendant longtemps et me suis battu durement pour ma famille. Je marche tous les jours pendant au moins deux heures à pied pour leur apporter de l’eau et de la nourriture si elle est disponible. Le seul passage vers Gaza est souvent fermé, et l’aide humanitaire est exploitée et manipulée par toutes les parties, nous laissant comme victimes.

Nous n’avions aucune faute dans tout cela, mais nous avons été soumis à un génocide, et le monde entier n’a rien fait.

J’ai toujours 23 ans, mais je me suis retrouvé responsable de ma famille en tant que fils aîné. Mes parents âgés et mes jeunes frères et sœurs n’ont personne d’autre que moi. Je supporte ma faim et ma douleur, mais je me sens impuissant face à leur souffrance. Cela me brise de voir la défaite de mon père, qui avait toujours un sourire sur le visage, et mes frères et sœurs, maintenant sans abri dans la rue, et les enfants de la famille dont les cris de faim, de peur, de maladie et de faiblesse ne cessent pas. Par exemple, cette fille Noor a perdu sa famille et est maintenant avec nous. Nous avons essayé de soulager sa douleur de perdre sa famille, mais en raison du manque de nourriture, elle souffre maintenant de malnutrition, et cela fait mal de la voir comme ça à chaque fois.

Je partage mon histoire avec vous, en espérant qu’une fois cette guerre dévastatrice terminée, je pourrai trouver un moyen d’assurer à nouveau la sécurité de ma famille. Je ne peux plus les voir souffrir. Je suis déterminé à leur rendre tout ce que la guerre leur a pris, et vous seul pouvez m’aider à le faire. Je rêve d’un jour où ils pourront dormir dans un endroit chaud et sûr. Je m’adresse à vous avec l’espoir que vous pourrez m’aider, car il semble que toutes les autres options sont épuisées. Nous vous demandons de l’aide pour reconstruire ce qui a été détruit, même avec le moins que vous puissiez donner. Vous êtes notre seul espoir. Nous vous demandons aussi de prier pour nous, pour la sécurité de ma famille, les enfants de ma famille et toutes les familles de Gaza. Soutenez-nous afin que nous puissions nous ressaisir et ce qui reste de nous-mêmes, si nous survivons à cette maudite guerre.

Veuillez partager notre campagne et aider à la diffuser si vous ne pouvez pas nous soutenir directement. Nous vous en serons très reconnaissants. Merci du fond du cœur de Gaza.

Thank you from the heart of Gaza.