Une nuit de plus en sécurité
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Aidons le Projet L.U.N.E. à maintenir ses services d’hébergement à haut seuil d’acceptation pour les femmes, trans/queer et/ou travailleuses du sexe de rue à Québec au delà du 1er avril.
Depuis 2014, le Projet L.U.N.E. est le seul refuge d’hébergement à Québec qui accueille les femmes travailleuses du sexe, sans critères d’admission (bas seuil d’accessibilité). Actuellement, sa survie financière est menacée, ce qui forcera l’organisme à fermer prochainement les portes de son lieu d’hébergement jusqu’à l’automne 2019 et donc, à retourner une centaine de femmes à la rue.
Le Projet L.U.N.E. (Libres, Unies, Nuancées, Ensemble) est un groupe d’appartenance, de reconnaissance et de défense des droits sociaux Par et Pour des travailleuses du sexe, actives ou non, qui agissent à titre de paires-aidantes. Elles peuvent s’impliquer de différentes façons et à leur rythme.
Voici quelques femmes de l'équipe (intervenantes, paires-aidantes, directrice)
La popularité et la raison d’être de l’organisme sont étroitement liées à son approche novatrice auprès des femmes les plus désaffiliées et vulnérables, qui se définit par son espace d’accueil à haut seuil d’acceptation ainsi que par son équipe de travail composée de dyades d’intervenantes et d’intervenantes-paires-aidantes. Celles-ci sont engagées pour leurs expériences de vie, comme travailleuses du sexe et/ou utilisatrices de drogues et leur présence offre aux femmes un modèle de résilience, l’espoir d’un avenir meilleur et une compréhension différente de leurs réalités. En d’autres termes, le fait d’avoir peu de critères d’accès et d’accepter les femmes peu importe l’état dans lequel elles sont (consommation, problématiques de santé mentale) évite qu’elles se retrouvent sans toit, les sécurise, réduit le risque de judiciarisation et d’hospitalisations et par le fait même, réduit les coûts élevés associés à la détention préventive ou punitive ainsi que le phénomène des hospitalisations pour cause sociale. Le Projet L.U.N.E. contribue donc à désengorger le système judiciaire municipal et le système de santé.
Parmi ses axes de travail, on retrouve un lieu d’hébergement, de type drop-in. Pour y avoir accès, les critères sont réduits au minimum, soit: s’identifier comme une femme et être âgée de 18 ans et plus. Sur place, cinq lits d’urgence et trois lazy boys sont disponibles entre 18h et midi, tous les jours. Les femmes peuvent venir s’y déposer, avec ou sans animal de compagnie, prendre un café, manger, prendre une douche, avoir accès à des trousses d’hygiène et socialiser.
À quoi servira le montant demandé :
Notre objectif de 50 000$ nous permettrait d’ouvrir l’hébergement 1 mois et demi de plus et d’éviter la rue à environ 65 femmes différentes, soit du 1er avril à la mi-mai, période où les nuits sont encore froides.
Cette somme permettra à 11 paires-aidantes de garder leur emploi. En effet, pour la plupart d’entre elles, c’est la seule opportunité d’avoir un emploi comme intervenantes, où leurs expériences comme travailleuses du sexe sont reconnues et font d’elles des expertes de vécus.
Notre financement de base nous permet d’ouvrir pendant la période hivernale. Constatant l’ampleur des besoins à l’année, nous travaillons à consolider un financement toute l’année. Déjà de penser que de fermer cet été est dramatique, nous ne pouvons concevoir l’idée de fermer encore plus tôt, pendant qu’il fait encore froid dehors.
En novembre 2017, un financement de 15 mois nous a permis d’élargir nos heures d’ouverture et de rester ouvert toute l’année. Mais ce financement a pris fin et n’est pas récurrent. Cet argent nous a permis de constater que c’était vraiment un besoin, car le taux de fréquentation a explosé!
En janvier 2017, notre moyenne de fréquentation était de 1 femme par nuit, en janvier 2018, 8 femmes par nuit, et en janvier 2019, 12 femmes par nuit. Dans les 9 derniers mois seulement, déjà 169 femmes différentes sont venues à l’hébergement.
Nous avons le même budget pour l’hébergement que lorsque nous avions 1 femme par nuit.
Chaque don est important et chaque geste peut contribuer à aider ces femmes: en partageant la campagne avec vos contacts, en parlant du Projet L.U.N.E., ou en nous aidant à créer un événement pour mobiliser une communauté autour du Projet L.U.N.E.
une fois l'objectif atteint:
Sachez que chaque tranche de 1000$ de plus permettra d’ouvrir une nuit de plus et donc d’éviter la rue à au moins 12 femmes.
Récompenses aux donateurs:
Pour un don de 50$ : Votre nom apparaîtra dans une publication de remerciement sur nos réseaux sociaux.
Pour un don de 100$ : Une publication de remerciement personnalisée vous sera dédiée sur nos réseaux sociaux.
Pour un don de 200$ : Vous recevrez une carte de remerciement personnalisée et écrite par une des femmes du Projet L.U.N.E. ainsi qu'un abonnement à notre journal «La voix des rue'ELLES».
Pour un don de 500$ : Une étoile portera votre nom sur un mur du local de l'hébergement, vous recevrez une carte de remerciement personnalisée et écrite par une des femmes du Projet L.U.N.E. ainsi qu'un abonnement à notre journal «La voix des rue'ELLES».
Pour un don de 1000$ : Vous offrez une nuit de plus en sécurité à 12 femmes. De plus, une étoile portera votre nom sur un mur du local de l'hébergement, vous recevrez une carte de remerciement personnalisée et écrite par une des femmes du Projet L.U.N.E. ainsi qu'un abonnement à notre journal «La voix des rue'ELLES».
Un peu plus sur le Projet L.U.N.E.
Le Projet L.U.N.E. est né à Québec, en 2007, d’une alliance entre le milieu communautaire, une équipe de chercheurs et des femmes travailleuses du sexe de rue (TSR) et utilisatrices de drogues par injection (UDI).
À l’époque, plusieurs femmes travailleuses du sexe de rue et utilisatrices de drogue par injection n’étaient pas rejointes par les milieux communautaires et institutionnels. Le besoin d’adapter les services et l’accueil de ces femmes devenait essentiel. Le projet de recherche participative visait à clarifier et à répondre à un ensemble de besoins énoncés par les femmes, tout en renforçant leurs capacités de proches-aidantes dans leur communauté. La démarche réalisée a permis d'identifier plusieurs besoins :
- La possibilité de dormir en sécurité
- L’accès rapide à des aliments
- La sécurité pour contrer la violence vécue soit dans la rue ou auprès de clients
- L’accès à du matériel d’hygiène corporelle
- L’accessibilité à des services médicaux
- La protection contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
- La socialisation entre femmes TSR/UDI.
Grâce à la grande mobilisation et à la persévérance de paires-aidantes, sans oublier l’appui de plusieurs organismes et partenaires du milieu, le Projet L.U.N.E. a été reconnu comme organisme communautaire autonome en 2011. L’hébergement du Projet-L.U.N.E., quant à lui, a ouvert ses portes en 2014.
Notre impact positif dans la communauté
Notre approche, qui se veut plus inclusive, a fait ses preuves au sein de la communauté, auprès des différents partenaires du milieu et ses nombreuses histoires à succès témoignent de son efficacité et de la nécessité de poursuivre ses activités. De plus, l'étude de besoins provenant de la recherche participative en 2007-2012 a également permis un examen de l'offre de services en matière d'hébergement d'urgence, menant à répertorier certaines limites des ressources existantes: nombre limité de places réservées aux femmes, rigidité des règlements (heures d'entrée et de sortie restrictives, animaux de compagnie non-admis), évaluations laborieuses à l'admission (obligation de compléter un long formulaire) et non-tolérance par rapport à l'état de consommation.
Le Projet L.U.N.E. s’inscrit dans un continuum de services en itinérance dans la Ville de Québec et sa démarche se veut complémentaire aux autres ressources.
Dans la dernière année, l’hébergement du Projet L.U.N.E. a accueilli près de 225 femmes. Environ la moitié de ces femmes pratiquent le travail du sexe. Pendant la période estivale, nous pouvions accueillir jusqu’à 25 femmes et jusqu’à 19 pendant la période froide.
Depuis 2014, le Projet L.U.N.E. est le seul refuge d’hébergement à Québec qui accueille les femmes travailleuses du sexe, sans critères d’admission (bas seuil d’accessibilité). Actuellement, sa survie financière est menacée, ce qui forcera l’organisme à fermer prochainement les portes de son lieu d’hébergement jusqu’à l’automne 2019 et donc, à retourner une centaine de femmes à la rue.
Le Projet L.U.N.E. (Libres, Unies, Nuancées, Ensemble) est un groupe d’appartenance, de reconnaissance et de défense des droits sociaux Par et Pour des travailleuses du sexe, actives ou non, qui agissent à titre de paires-aidantes. Elles peuvent s’impliquer de différentes façons et à leur rythme.
Voici quelques femmes de l'équipe (intervenantes, paires-aidantes, directrice)
La popularité et la raison d’être de l’organisme sont étroitement liées à son approche novatrice auprès des femmes les plus désaffiliées et vulnérables, qui se définit par son espace d’accueil à haut seuil d’acceptation ainsi que par son équipe de travail composée de dyades d’intervenantes et d’intervenantes-paires-aidantes. Celles-ci sont engagées pour leurs expériences de vie, comme travailleuses du sexe et/ou utilisatrices de drogues et leur présence offre aux femmes un modèle de résilience, l’espoir d’un avenir meilleur et une compréhension différente de leurs réalités. En d’autres termes, le fait d’avoir peu de critères d’accès et d’accepter les femmes peu importe l’état dans lequel elles sont (consommation, problématiques de santé mentale) évite qu’elles se retrouvent sans toit, les sécurise, réduit le risque de judiciarisation et d’hospitalisations et par le fait même, réduit les coûts élevés associés à la détention préventive ou punitive ainsi que le phénomène des hospitalisations pour cause sociale. Le Projet L.U.N.E. contribue donc à désengorger le système judiciaire municipal et le système de santé.
Parmi ses axes de travail, on retrouve un lieu d’hébergement, de type drop-in. Pour y avoir accès, les critères sont réduits au minimum, soit: s’identifier comme une femme et être âgée de 18 ans et plus. Sur place, cinq lits d’urgence et trois lazy boys sont disponibles entre 18h et midi, tous les jours. Les femmes peuvent venir s’y déposer, avec ou sans animal de compagnie, prendre un café, manger, prendre une douche, avoir accès à des trousses d’hygiène et socialiser.
À quoi servira le montant demandé :
Notre objectif de 50 000$ nous permettrait d’ouvrir l’hébergement 1 mois et demi de plus et d’éviter la rue à environ 65 femmes différentes, soit du 1er avril à la mi-mai, période où les nuits sont encore froides.
Cette somme permettra à 11 paires-aidantes de garder leur emploi. En effet, pour la plupart d’entre elles, c’est la seule opportunité d’avoir un emploi comme intervenantes, où leurs expériences comme travailleuses du sexe sont reconnues et font d’elles des expertes de vécus.
Notre financement de base nous permet d’ouvrir pendant la période hivernale. Constatant l’ampleur des besoins à l’année, nous travaillons à consolider un financement toute l’année. Déjà de penser que de fermer cet été est dramatique, nous ne pouvons concevoir l’idée de fermer encore plus tôt, pendant qu’il fait encore froid dehors.
En novembre 2017, un financement de 15 mois nous a permis d’élargir nos heures d’ouverture et de rester ouvert toute l’année. Mais ce financement a pris fin et n’est pas récurrent. Cet argent nous a permis de constater que c’était vraiment un besoin, car le taux de fréquentation a explosé!
En janvier 2017, notre moyenne de fréquentation était de 1 femme par nuit, en janvier 2018, 8 femmes par nuit, et en janvier 2019, 12 femmes par nuit. Dans les 9 derniers mois seulement, déjà 169 femmes différentes sont venues à l’hébergement.
Nous avons le même budget pour l’hébergement que lorsque nous avions 1 femme par nuit.
Chaque don est important et chaque geste peut contribuer à aider ces femmes: en partageant la campagne avec vos contacts, en parlant du Projet L.U.N.E., ou en nous aidant à créer un événement pour mobiliser une communauté autour du Projet L.U.N.E.
une fois l'objectif atteint:
Sachez que chaque tranche de 1000$ de plus permettra d’ouvrir une nuit de plus et donc d’éviter la rue à au moins 12 femmes.
Récompenses aux donateurs:
Pour un don de 50$ : Votre nom apparaîtra dans une publication de remerciement sur nos réseaux sociaux.
Pour un don de 100$ : Une publication de remerciement personnalisée vous sera dédiée sur nos réseaux sociaux.
Pour un don de 200$ : Vous recevrez une carte de remerciement personnalisée et écrite par une des femmes du Projet L.U.N.E. ainsi qu'un abonnement à notre journal «La voix des rue'ELLES».
Pour un don de 500$ : Une étoile portera votre nom sur un mur du local de l'hébergement, vous recevrez une carte de remerciement personnalisée et écrite par une des femmes du Projet L.U.N.E. ainsi qu'un abonnement à notre journal «La voix des rue'ELLES».
Pour un don de 1000$ : Vous offrez une nuit de plus en sécurité à 12 femmes. De plus, une étoile portera votre nom sur un mur du local de l'hébergement, vous recevrez une carte de remerciement personnalisée et écrite par une des femmes du Projet L.U.N.E. ainsi qu'un abonnement à notre journal «La voix des rue'ELLES».
Un peu plus sur le Projet L.U.N.E.
Le Projet L.U.N.E. est né à Québec, en 2007, d’une alliance entre le milieu communautaire, une équipe de chercheurs et des femmes travailleuses du sexe de rue (TSR) et utilisatrices de drogues par injection (UDI).
À l’époque, plusieurs femmes travailleuses du sexe de rue et utilisatrices de drogue par injection n’étaient pas rejointes par les milieux communautaires et institutionnels. Le besoin d’adapter les services et l’accueil de ces femmes devenait essentiel. Le projet de recherche participative visait à clarifier et à répondre à un ensemble de besoins énoncés par les femmes, tout en renforçant leurs capacités de proches-aidantes dans leur communauté. La démarche réalisée a permis d'identifier plusieurs besoins :
- La possibilité de dormir en sécurité
- L’accès rapide à des aliments
- La sécurité pour contrer la violence vécue soit dans la rue ou auprès de clients
- L’accès à du matériel d’hygiène corporelle
- L’accessibilité à des services médicaux
- La protection contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
- La socialisation entre femmes TSR/UDI.
Grâce à la grande mobilisation et à la persévérance de paires-aidantes, sans oublier l’appui de plusieurs organismes et partenaires du milieu, le Projet L.U.N.E. a été reconnu comme organisme communautaire autonome en 2011. L’hébergement du Projet-L.U.N.E., quant à lui, a ouvert ses portes en 2014.
Notre impact positif dans la communauté
Notre approche, qui se veut plus inclusive, a fait ses preuves au sein de la communauté, auprès des différents partenaires du milieu et ses nombreuses histoires à succès témoignent de son efficacité et de la nécessité de poursuivre ses activités. De plus, l'étude de besoins provenant de la recherche participative en 2007-2012 a également permis un examen de l'offre de services en matière d'hébergement d'urgence, menant à répertorier certaines limites des ressources existantes: nombre limité de places réservées aux femmes, rigidité des règlements (heures d'entrée et de sortie restrictives, animaux de compagnie non-admis), évaluations laborieuses à l'admission (obligation de compléter un long formulaire) et non-tolérance par rapport à l'état de consommation.
Le Projet L.U.N.E. s’inscrit dans un continuum de services en itinérance dans la Ville de Québec et sa démarche se veut complémentaire aux autres ressources.
Dans la dernière année, l’hébergement du Projet L.U.N.E. a accueilli près de 225 femmes. Environ la moitié de ces femmes pratiquent le travail du sexe. Pendant la période estivale, nous pouvions accueillir jusqu’à 25 femmes et jusqu’à 19 pendant la période froide.
Organizer
Chantal Simoneau
Organizer
Québec City, QC